Lorsque vous perdez un être aimé, cela active un choc émotionnel qui peut se traduire de mille façons. L’empathie, l’amour, l’amitié, la connivence que vous ressentiez à son égard s’expriment de façon plus exacerbée. Certaines étapes du deuil, néanmoins, se reconnaissent, quelle que soit l’origine du deuil. Le deuil s’effectue plus ou moins facilement, le tout est de savoir lorsque vous avez besoin d’aide pour avancer et voir le bout de ce long tunnel.
Faire son deuil signifie qu’il faut traverser sa douleur, une rupture nécessaire qui provoque aussi bien des manifestations physiques, émotives, psychologiques, comportementales.
Avant toute chose, le deuil se manifeste à travers 3 segments qui sont la sphère physique, avec un sentiment d’épuisement, la sphère psychologique où nos émotions, nos sentiments, nos pensées sont uniquement centrées sur le choc ressenti et enfin la sphère sociale où notre comportement peut subir quelques affres, quelques perturbations.
Ce choc va amener une période de profonds changements, pas toujours bien visibles mais pourtant bien présents. Il y aura un avant et un après deuil. Cette modification, cette transformation est même nécessaire pour se reconstruire et passer les différentes étapes du deuil.
Mais avant de parvenir à ce résultat, voici les 5 principales étapes du deuil reconnues à ce jour :
- Le déni : la première réaction est de ne pas accepter ce qui arrive. C’est un mécanisme de défense qui nous aide à surmonter le trop gros choc émotionnel. C’est une façon de prendre de la distance, sur le coup. D’où les réactions telles que: « c’est une blague, non, ce n’est pas vrai ».
- La colère : après s’être rendu compte de ce qui se passe, on se retourne vers soi, ou vers la personne qui n’est plus, afin de mieux comprendre. Mais la question restant sans réponse, la colère fait son apparition. La personne n’est pas encore prête à accepter la situation mais la colère est présente pour lui rappeler une réelle réactivité, une prise de conscience aiguë, douloureuse, qu’on ne peut circonscrire.
- L’abattement, la tristesse : toute cette exacerbation de colère, de sentiments violents, appauvrit la faculté à ressentir de nouveaux sentiments. Cette sorte d’anesthésie affective, qui peut être temporaire ou beaucoup plus longue, aide à supporter la souffrance. C’est dans cette période que la personne pleure ou rêve de la personne absente. Il faut veiller alors à bien entourer la personne car la tristesse peut se transformer en dépression.
- L’acceptation : c’est un retour progressif à un état émotionnel normal, l’humeur redevient égale, on retrouve le goût et la joie de vivre. La personne pense toujours à l’être absent mais cela lui cause de moins en moins de douleur et peut alors, même, commencer à en parler en ayant du recul.
- La reconstruction : c’est une nouvelle étape qui se profile car il y a désormais un après la mort. De nouveaux projets, de nouvelles envies surgissent ou refont surface.
Il est important de connaître ces différentes étapes du deuil, car si vous sentez que vous restez bloqués à l’une d’elles, sans arriver à passer à la suivante, c’est à ce moment-là qu’il faut demander de l’aide. Ça vaut le coup de connaître l’après deuil et cela ne signifie en rien oublier la personne chérie. Vous allez simplement apprendre à vivre autrement votre attachement à cette dernière.
Pour vous aider dans cette démarche, j’ai un accompagnement spécifique sur le deuil que vous pouvez découvrir ici.
J’ai dû faire le deuil de ma grand mère il y a peu.
Les conseils sur la façon de faire son deuil sont précieux car ils permettent de mieux accepter les choses.
Bon courage à tous