L’éducation des enfants est un domaine où les formations sont rares, pas de CAP ni de diplôme universitaire, juste le droit de ne pas se tromper!!
Homme et femme sont père et mère dès la conception de leur enfant. Il leur incombe alors un partage de compétences, une complémentarité qui ne va pas toujours de soi.
La découverte de l’enfant
Homme et femme envisagent leurs rôles différemment, conséquence normale due à la différence psychologique et physiologique de chaque individu.
L’instinct paternel et maternel n’est pas inné chez toute personne. La naissance du bébé déclenche de fortes émotions. Chez la femme, le sentiment de séparation, de vide à l’intérieur de son corps pendant que l’homme entame la coexistence avec ce petit être.C’est la grande découverte, avec ses angoisses, ses craintes mais aussi ses surprises et ses joies. Chacun des deux conjoints apprend à être parent avc son premier enfant et il le redécouvre pour chaque enfant.
La place de chacun dans l’éducation
Certaines caractéristiques dominent chez l’homme et la femme. L’homme c’est la fermeté, la force, les interdits, la sécurité. La femme se présente plus douce, efface les angles des déceptions et colères, berce et apaise. Et ce ne sont pas des clichés ! L’enfant a besoin de retrouver chez son papa et sa maman cette complémentarité. Cela le structure, le rassure et lui permet de grandir de façon sereine. Evidemment la maman doit aussi savoir poser des limites et le papa offrir de la tendresse à ses enfants. Mais naturellement la complémentarité se fait dans ce sens.
Chacun son rôle ? Oui, mais sans oublier le point essentiel: les différences que j’ai avec mon conjoint doivent être une force pour moi et non un terrain de disputes. La complémentarité conduit à des discussion, aux échange sur les doutes, aux explications pour comprendre pourquoi l’un interdit et l’autre a envie de permettre. La fermeté bien expliquée à l’enfant lui donne des jalons pour l’aider à grandir et lui apprend que l’on peut aimer l’autre dans sa différence.
Le place de chacun évolue mais le fond reste.
Certains hommes aujourd’hui n’hésitent plus à changer les couches, chanter une berceuse, pouponner et se lever la nuit. Rien ne les empêche pour autant de présenter leur passion à l’enfant en l’emmenant aux rencontres sportives, dans l’atelier de bricolage ou au jardin.
Les femmes actives professionnellement vivent également leurs hobbies : activités physiques, rendez-vous culturels. Bon nombre de ces loisirs sont communs aux deux sexes. Beaucoup d’hommes se régalent à l’idée de cuisiner et de nombreuses femmes préfèrent exercer leurs talents à peindre ou tondre. Les enfants vivent la complémentarité sans challenge à savoir qui est le plus fort ou le plus tendre. La douceur et la fermeté viennent naturellement par la confiance réciproque.
Les refus, les autorisations ne se donnent pas sans démontrer l’importance de la décision. Homme et femme vous avez votre place dans l’éducation des enfants, doux et sévères mais justes. La sécurité de nos petits tient à l’équilibre, à la sagesse des choix.
Pères, permettez à vos femmes d’apporter de la chaleur dans votre foyer en les aidant à ne pas avoir à poser seules les interdits! Qu’elles gardent leur énergie à la patience et la douceur. Et vous, mères, soutenez vos maris dans les limites qu’ils posent pour que ces dernères soit solides et efficaces et qu’ils puissent aussi profiter des moments de calme et de tendresse!
J’ai perdu mon père très jeune.(j’étais encore à la maternelle)
J’ai toujours eu un sentiment d’insécurité.. maman était très douce , travaillait dur et elle me semblait fragile; papa n’était plus là pour la défendre en cas de problème; j’ai toujours eu le sentiment qu’elle comme nous ( j’avais une grande soeur) n’étions plus protégées; ce faisant je me suis toujours efforcée de ne pas faire de bêtises pour ne pas lui faire de chagrin et lui causer des soucis, alors que j’aurais bien aimé être un peu moins sage.. et prendre le risque , si j’avais eu un papa, de recevoir éventuellement une fessées de sa part… et ensuite être consolée par maman..
Merci pour votre participation à éclairer les couples…si seulement le gouvernement pouvait encourager et multiplier ce genre d’initiatives…
Cela éviterait les divorces…et les conséquences sur les enfants victimes du monde Adulte « immature »…mais « excusé », car eux-même victime d’une société déboussolée ,
qui n’a pas compris qu’il faut préparer les jeunes au « Mariage » et à devenir Parents…
Tout en sachant que c’est dans les réalités qu’on se forme régulièrement…
Bonjour,
Je trouve l’article très intéressant, surtout dans sa partie sur l’évolution qui est moins souvent abordée, mais comme d’autres, je suis mal à l’aise avec la présentation sexuée des rôles posée comme point de départ et très succinctement relativisée par la suite
Ce qui est important, c’est que les rôles soient tenus et surtout clairement identifiés par l’enfant, peu importe le genre de la personne qui tient chaque rôle : Je connais une maman qui oublie volontiers les couches auxquelles pense (heureusement) son mari 🙂
Oui, bien évidemment que le trait est accentué et que c’est en effet caricatural. Cependant, je maintient qu’il y a un fond de vrai et que l’enfant va souvent de lui-même rechercher d’avantage les limites chez son père et la douceur chez sa mère. Même si en effet ces rôles s’inversent parfois avec les événements de la vie de tous les jours.
Je suis assez d’accord avec l’article. Je ne le trouve pas caricatural. Certes, les hommes ajd font la cuisine, le ménage, le repassage, les femmes font de menues réparations, participent aux travaux de la maison, il n’en demeure pas moins que les femmes sont plus souvent « maternelles » que les pères. Elles sont plus douces en général.. oui, je dis bien en général, car évidemment il y a aussi des papas poules et des mamans indifférentes.
Un jour mon médecin m’a dit: « je suppose que votre mari oublie parfois de prévoir des couches ou à manger quand il sort avec bébé? »
Moi: ah ben oui, c’est carrément ça
Mon médecin m’a alors expliqué que ce rôle de papa imparfait était important… oui car grâce à ça, bébé est exposé à des situations différentes (il est mouillé, on ne le change pas; il a faim, on ne le nourrit pas dans la minute) … il se rend compte qu’il n’en meurt pas et il apprend ainsi à s’adapter…
Nous les mamans (en général), on pense à tout, on prévoit tout (faut voir la taille de nos valises lorsqu’on part en week end, comparées à celle de notre homme ;-))
du coup, on anticipe tous les besoins de notre enfant, qui est dans un cocon et n’apprend pas à faire face aux imprévus.
Notre rôle est donc bien complémentaire, bébé a besoin des qualités et des défauts de son papa et de sa maman ;-))
Merci pour cette belle illustration! C’est très claire et presque touchant 😉
Bonjour Camille,
Comme le dit MadiArts, le modèle est un peu simpliste.
En tout cas, présenter le débat en ces termes aujourd’hui, ne résiste plus à la théorie du gender.
Auriez vous des articles ou des pistes de documentations pour approfondir en quoi H et F sont complementaires? Pour une approche un peu plus scientifique, psychologique.
Certes, il y a la Biologie, indiscutable, mais en quoi, cette difference biologique pourrait-elle se manifester de manière objective sur les autres dimensions de l’être?
Si vous avez des réponses je suis preneur.
Merci
C’est marrant comme cet article me parait vrai d’un côté, mais faux de l’autre.
Comme si l’importance homme femme et les rôles ne sont pas créés par le « sexe » mais par les habitudes de la société : L’homme, le patriarche, la sévérite… La femme, la mère, la douceur…
Je ne suis pas ou plus d’accord avec ce modèle, j’en connais des hommes plus laxes, moins sévère, moins dans l’autorité que les femmes, et inversement pour les femmes. Ca me parait très cliché, famille traditionnelle.
L’article est peut-être un peu court. Il faudrait surement approfondir.
Déjà très clairement, oui, l’article ne suffit pas pour traiter l’intégralité du sujet, le but est de donner une petite approche… Sinon je suis d’accord sur le fait que cela puisse paraître un peu caricatural, au premier abord, mais ce qui m’importe c’est le fond. Poser les limites à son enfant ne veut pas toujours dire être sévère et patriarche. On peut le faire aussi dans la douceur. Simplement, l’homme est quand même, par nature, plus à même de poser ces limites que la femme. Ce n’est pas un cliché, tout dépend de la façon de considérer la chose. Le partage des rôles n’empêche pas cette tendance et c’est plus sécurisant, pour un enfant, de grandir dans ce contexte. La famille évolue mais la nature reste un petit peu quand même!