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Transcription de la vidéo :
Voici un schéma en 4 étapes qui résume la vision du couple que j’ai construite depuis dix ans que je travaille avec les couples. Cela fait dix ans que je reçois au quotidien des couples dans mon cabinet, qui viennent me raconter leur histoire.
Chaque histoire reste unique, mais malgré tout je voulais vraiment vous faire part d’une construction que j’ai pu élaborer pour essayer de de vous permettre de beaucoup mieux comprendre l’enjeu du couple. Et voir aussi quatre étapes, que j’ai mise en place pour que vous compreniez l’évolution dans la vie de couple. Vous allez découvrir ce qui se rélève de façon générale dans les couples au fur et à mesure des années de la vie à deux.
Alors pourquoi vous présentez ça ?
C’est que c’est une façon de sortir parfois de nos fausses croyances, de nos illusions, de ce que nous devrions vivre en couple. Cela va vous permettre aussi d’accepter que tous les couples vont se buter aux mêmes obstacles. Là où parfois on a l’impression d’être les seuls à vivre ça. On le sait souvent de façon intellectuelle, mais pour autant on n’a pas envie d’y croire. On a envie de se dire que pour nous ça sera différent des couples d’à côté.
Très bien, mais dans la pratique, ça ne nous arrivera jamais.
Il faut que l’on accepte que l’on travers des étapes dans la vie à deux, des crises de couple, des moments d’évolution.
Ca veut pas dire que le couple s’essouffle, ça ne veut pas dire que le couple ne va pas bien, et ça ne veut pas dire qu’en couple, on va forcément souffrir.
Non
Simplement, c’est de se rappeler que cette construction se fait par étapes successives, et qu’on ne peut pas lutter. Ca ne dépend pas de nos capacités à être un bon conjoint ou non.
Alors attention : si je vous donne ça, ce n’est pas non plus pour être désillusionnés sur le couple. Bien au contraire, sinon je ne ferais pas mon travail de thérapeute de couple.
Je crois profondément à l’amour conjugal
Simplement, en ayant ces différentes étapes de la vie à deux en tête, c’est justement pour vous permettre aller de l’avant, et dépasser ces étapes. Pour les passer successivement et arriver à une construction d’un amour de couple non seulement durable, mais aussi serein et qui donne la liberté à chacun des deux conjoints. Donc un amour très libre et pour autant une union très forte.
Alors ce schéma est construit en quatre étapes, qui consistent à parler du « nous » ensuite on arrive au « tu », puis au « je » et enfin à « eux ».
Nous allons maintenant détailler chacune de ces étapes :
1ère étape de la vie de couple : L’état amoureux
La première étape quand on se met en couple, c’est l’état amoureux. C’est surtout l’état fusionnelle par lequel passent quasiment tous les couples (Il y a toujours des couples qui ne vivent pas cette étape amoureuse mais en général c’est comme ça qu’on se met en couple)
C’est ce sentiment amoureux qui fait que pendant un certain temps mon individualité passe après le couple. C’est à dire je suis prêt ou prête à renoncer à certains loisirs, à certains temps libre pour retrouver l’autre et pour vivre à deux.
C’est un moment où l’autre me comble totalement, où je vois certes les défauts, mais pour autant même ses défauts ne m’empêche pas d’aimer l’autre passionnément. Et je me sens bien, je ressens énormément de plaisir, je suis enivré par cet état amoureux qui fait que je me sens très paisible et très bien.
Ça c’est vraiment la première étape : l’état fusionnel.
C’est pourquoi j’ai intitulé cette première étape le « nous ». Parce que finalement le « tu » et le « je » n’existe pas réellement. C’est surtout le « nous » qui existe et qui prend le dessus.
« Nous » avons envie de nous retrouver. Le « nous » est au-delà du « tu » et du « je ». Donc cette étape fusionnelle est un état de grâce. C’est vraiment un état dans lequel on se sent bien, mais c’est aussi un état où l’ont subi l’amour.
Ça c’est très important de le savoir et d’en avoir conscience. Le couple, les deux conjoints, ne sont pas dans un état où ils choisissent d’aimer l’autre. L’état amoureux est subit, malgré moi.
Et souvent d’ailleurs, si vous demandez au couple : mais pourquoi vous aimez l’autre ? Ils vont vous dire toutes les qualités de la terre.
Mais au final pourquoi je l’aime ? Souvent les conjoints ne savent pas trop : c’est juste que je ressens un truc incroyable qui fait que l’autre semble répondre totalement à mes attentes.
C’est un état qui est subi et qui est ce qui nous donne envie d’être avec l’autre. C’est un état où je suis capable de m’oublier pour aller vers l’autre.
2ème étape de la vie à deux : les premières négociations avec le conjoint
La deuxième marche dans ce schéma des étapes vers une vie de couple épanouie c’est le « tu ».
Alors là on en arrive aux premières négociations à faire en couple. Ce sont les premiers moments où l’on va devoir faire un choix véritable : je ne subis plus l’amour, je ne subis plus l’état amoureux : je peux dire que j’aime l’autre.
Mais il faut que je le choisisse, que je le décide.
J’ai aussi besoin de savoir pourquoi j’aime l’autre. Ca c’est très important. C’est ça d’ailleurs qui consolide la relation de couple. Se dire que dans les moments où ça ne va pas, je sais quand même pourquoi j’aime l’autre, pourquoi je choisis d’être avec l’autre.
Alors pourquoi j’appelle cette étape du « tu » ?
Parce qu’en fait c’est aussi un moment où je me connais, j’ai en tous cas l’impression de bien me connaître. Je suis capable de dire : « Je sais, je ne suis pas parfait(e) » (C’est ce que j’entends très souvent dans mon cabinet) « Je sais que je ne suis pas parfait. Je reconnais que j’ai des défauts, mais quand même toi tu pourrais … »
Voilà pourquoi j’appelle cette étape celle du « tu ». Parce que c’est ce « mais toi tu pourrais… », « je sais que je suis pas parfait(e), mais c’est quand même facile de vivre avec moi. Alors que toi il faudrait que tu évolues. J’ai repéré çà, çà, çà … chez toi et ce serait bien que tu changes »
Je caricature volontairement un petit peu les propos pour vous en faire prendre conscience.
Mais c’est parfois beaucoup plus insidieux, et vous le faites évidemment avec beaucoup de bonne volonté. Je ne remets pas du tout en cause la bonne volonté des conjoints. Vous le faites très souvent en étant persuadé que vous allez aider votre conjoint en lui disant : « il faudrait que tu changes çà, çà, çà, parce que notre relation serait beaucoup mieux ainsi. C’est même un cadeau que je te fais en te le disant parce que grâce à ça tu iras mieux et donc notre couple ira mieux. »
Et ces phrases comme « Je pense qu’il faut vraiment que tu améliores ces points-là » peuvent être dites avec beaucoup de sensibilité, d’empathie, …
Evidemment la discussion, voir le conflit sont important dans le travail de la relation tout au long de la vie de couple. C’est essentiel. Mais demander à l’autre de changer, en touchant simplement à l’autre, mais en estimant que nous n’avons pas grand-chose à faire, à changer, ce n’est pas juste.
Et très franchement, c’est une étape que tout le monde traverse. Honnêtement, c’est 100% des conjoints dans le couple qui vont vous dire qu’il y a un moment donné ils ont dit à l’autre : il faudrait vraiment que tu évolues là-dessus, parce que là sinon c’est compliqué, et moi je n’y suis pour rien, je ne peux pas faire grand-chose.
Rassurez-vous, ce n’est pas un tort, ce n’est pas de l’égoïsme, c’est un processus psychologique qui est normal. Ce moment de l’adaptation à deux où l’on estime que l’autre doit s’adapter à moi est simplement une étape normal de l’évolution de la vie à deux. J’ai besoin que tu me prouves que j’ai fait le bon choix en faisant des efforts. Il faudrait que tu évolues un peu pour me convaincre que j’ai fait le bon choix.
Après cette étape, il faut ensuite passer au troisième échelon de mon échelle, le « je ».
3ème étape de la vie en couple : j’accepte que je dois changer
Avec cette étape, on arrive à cette acceptation d’un amour qui est vrai, d’un amour qui est partagée, un amour qui est commun, et une acceptation de nos deux personnes, nos deux personnalités.
Ce qui veut pas dire qu’on est toujours d’accord, ce qui ne veut pas dire que l’autre ne nous énerve jamais, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas des jours où l’on n’est pas un peu désespéré sur le couple.
Non, pas du tout.
Simplement, on accepte de se dire que notre relation est tout simplement humaine et que moi aussi étant un être humain j’ai des améliorations et des efforts à faire. Et là, à partir de ce moment, on change tout la dynamique.
On n’est plus dans le : « il faudrait que tu changes ça irait mieux », mais on passe à : « je sais pourquoi je t’ai choisi, je sais les qualités que tu as, je sais aussi les défauts que tu as, mais je sais pourquoi je t’ai choisi, et moi comment je pourrais me mettre en mouvement pour qu’on puisse améliorer notre relation »
Je peux vous assurer que quand le couple est dans cette étape là, c’est que déjà on n’a pas de choses trop lourdes que l’on porte à deux, qui font que les conjoints sont bloqués dans leurs prisons intérieures, et qu’on ne veut plus nous ouvrir à l’autre. On n’est plus dans le « je » qui nous faisait stagner dans l’étape précédente, où il faut que tu changes. Où il faut que tu me demandes pardon, il faut que tu évolues.
Dans cette étape, on passe à : « Je sais que je peux faire un pas vers toi, et je sais qu’en faisant un pas vers toi je vais t’aider aussi à faire un pas vers moi »
Alors attention, quand je dis ça ce n’est pas de la manipulation. Certains pourraient dire : mais c’est un peu facile de faire un effort pour que l’autre me renvoie quelque chose. Mais en fait ce n’est pas du tout ça.
Au lieu d’attendre passivement que l’autre fasse quelque chose pour moi, je me met en mouvement, je choisi de faire quelque chose pour le couple. C’est dire : « peut-être que tu n’es pas encore en mesure de faire le pas que j’aimerais que tu fasses vers moi, mais moi j’ai envie de le faire ce pas vers toi. »
Comme ça, puisque moi je décide de me rapprocher de toi, on va pouvoir se rapprocher l’un de l’autre. C’est évidemment dans l’empathie, dans la délicatesse, dans le rythme de l’autre que cela doit s’opérer. Je ne peux pas t’imposer de te faire un câlin si tu n’en as pas envie à ce moment-là.
Bien sûr il faut que ce pas, ce rapprochement de l’autre conjoint soit fin, et dans l’empathie avec l’autre. C’est vraiment une étape où oui, j’accepte de me diriger vers l’autre, j’accepte de modifier quelque chose de moi. Au lieu d’attendre que l’autre soit un bon conjoint, une bonne conjointe, pour moi, je vais tout faire pour être un meilleur conjoint, une meilleure conjointe pour l’autre.
Ce qui nous amène à l’échelon ultime du couple qui est le « eux ».
4ème étape de la vie de couple : eux
Le « eux » du haut de l’échelle rappelle le « nous » du premier échelon.
Sauf que dans l’état fusionnelle, et c’est ce que vous montre ce dessin de l’échelle, les deux conjoints se regardent. Dans l’ état amoureux/fusionnel, on se regarde, mon objectif c’est toi, ton objectif c’est moi. On est tous les deux, certes, mais pas tous les deux dans une même direction.
Au final, l’état de fusionnel fait que l’on stagne. Parce que l’on ne se dirige ni d’un côté, ni de l’autre. Ni devant, ni en arrière. On se regarde, et quand on se regarde, on est bloqué, on ne peut pas avancer, sinon il faudrait pousser l’autre. Le couple est dans l’état fusionnelle et c’est pour ça que les conjoints ne peuvent pas rester dans cet état, même si c’est très agréable.
On peut tendre à le retrouver de temps en temps, dans des moments un peu exceptionnel avec son mari ou avec sa femme. Mais l’étape ultime, l’objectif principal sur lequel finalement on doit essayer de diriger toute notre vie conjugale c’est cette étape du « eux ». Où en fait, les conjoints sont main dans la main. Le couple est soudé, sans être fusionnel. On est bien ensemble, on est sur une même échelle. Il n’y a plus de déséquilibre entre toi ou moi qui serait meilleur que l’autre. Non. Nous sommes tous les deux sur une même échelle. On a tous les deux évolué et nous sommes sécurisés parce que l’on s’est montré mutuellement qu’on était capable de bouger pour l’autre.
Finalement, quelles que soient les épreuves qu’on aura à vivre dans le futur on sait qu’on est capable de bouger l’un pour l’autre. Même si ça se fait parfois difficilement, et pas au rythme auquel je voudrais, nous sommes tous les deux sécurisés. Parce que je sais que mon mari, ma femme, n’attend pas tout de moi. Il (elle) est aussi capable de se mettre en marche pour moi, pour nous.
Ce qui est beau dans cette étape du « eux » c’est que l’on regarde tous les deux dans la même direction. On continue à avancer, on n’est pas que focalisé l’un sur l’autre. On peut continuer à se regarder un peu, ce qui est très important, parce qu’on est obligé de prendre soin de soi aussi, pour être bien, pour avoir des choses à donner. Parce que si nous on n’a plus rien, on ne peut plus rien donner et on n’avance pas ensemble.
Et tout cela est nourri d’un idéal commun, d’un projet commun, avec ce quotidien qui est paisible parce qu’il est sécurisé.
Souvent le « eux » est mû par un engagement, comme le mariage par exemple. Il ne faut pas l’oublier, l’engagement est un des pilier fondamental du couple. L’engagement fait vraiment partie de cet échelon sur lequel on peut s’appuyer ensemble pour se propulser vers autre chose. Et donc c’est très sécure. L’engagement permet de me sécuriser, de me poser, d’arrêter de me dire : est-ce que j’ai choisi la bonne personne ? Mais plutôt de me dire : comment fait-on pour continuer à avancer ensemble ? Comment fait-on pour que cette personne soit toujours la bonne personne pour moi ?
Et là on se propulse dans quelque chose de très différent, dans une vie de couple très différente de ce que peuvent vivre aujourd’hui.
Donc cette étape du eux, ce n’est pas un état qui est stagnant. Bien sûr que de temps en temps on redescend un échelon, puis on le remonte. Parfois du « je » on repasse à l’état fusionnelle, à cet état du premier échelon de cette échelle du couple épanoui. Et puis en fait, tout à coup je redescends au-dessous et finalement j’arrive au « je ».
A travers cette échelle, je vous donne une ligne directive de l’évolution de la vie de couple. Mais l’être humain est quand même très mouvant, bien sûr. Et il ne faut pas désespérer. Et puis en fonction des épreuves qu’on va traverser, parfois il va falloir repasser tous les échelons. Ça arrive.
Mais malgré toutes les épreuves qu’on a traversé en couple, il faut toujours vouloir tendre à deux vers cet état-là. Dans cet état où je me sens bien moi-même, je me sens libre, dans le sens où je sais que l’autre a envie que je me sente bien. Nous sommes prêt à faire des sacrifices aussi, pour que je puisse être épanouie et je suis moi aussi prêt à faire des sacrifices pour l’autre. On n’est pas dans un état de soumission, on est dans un état de don à deux, d’un copartage.
On construit une relation de couple où on est dans une pleine liberté intérieure individuel et pour autant de pleine liberté conjugale. Je décide de ce que je suis libre. Je pourrais dire que je t’aime plus. J’aurai plein de raison de dire que je n’ai plus envie de vivre avec toi, mais en fait je décide de choisir les bonnes raisons qui font que je suis heureux et heureuse de continuer à vivre avec toi.
On va donc se diriger vers un même élan vers quelque chose de commun. Cela ne veut pas dire qu’on sera tout le temps dans la même direction, mais en tout cas cet idéal on l’a ensemble, et pour autant on est bien ancrée l’un l’autre dans nos propres stabilité, et qui permet au couple d’être stable .
Alors je sais que si vous êtes ici c’est certainement que vous vous posez des questions sur votre couple. J’ai bien conscience que la majorité des personnes qui s’intéressent au sujet sont des couples en difficulté. Il ne faut pas en avoir peur. Je vous le dis tout de suite, les difficultés tout le monde les traverse. C’est ce que je dis toujours à mes patients : ne m’idéalisez pas. Ce n’est pas parce que je suis thérapeute de couple que mon couple n’a jamais de difficultés.
Non bien sûr. C’est la réalité de la vie. Et si mon couple n’avait jamais de difficultés, je ne pourrais jamais être en empathie avec mes patients, et vouloir me battre pour leur dire : si, vous pouvez continuer à y croire.
Bien sûr, on a tous nos difficultés.
Simplement c’est vrai que ce qui va différencier un couple qui se désespère d’un couple qui continue à se fortifier, à dépasser ces épreuves, c’est quand on sait que les difficultés font partie de la vie à deux. L’ambivalence fait partie de la vie de couple, la souffrance fait partie de la vie de couple. Mais on peut aussi désirer aspirer à autre chose. On peut y arriver. Et dans la vie, il faut qu’on ait des vagues. Si on n’est que dans le négatif, c’est que ça ne va pas. Si on n’est que dans le positif c’est que ça va pas non plus.
C’est la réalité de la vie.
Tout est en mouvement, avec des hauts et des bas, mais il faut pouvoir aussi voir la vague positive qui me mène vers le haut. Et c’est pour ça que si vous êtes-vous même en difficulté dans votre couple je vous ai fait un condensé d’un certain nombre de vidéos qui vont vous aider à matérialiser ce que je viens de vous expliquer.
Pour que cette vision de l’échelle soit plus concrète, avec des outils concrets pour vous aider à voir où vous en êtes, ce que vous avez déjà traversé, ce que vous allez avoir à traverser, ce que vous voulez pour votre couple, ce vers quoi vous voulez vous dirigez. Et pouvoir vous aider aussi à passer d’un échelon à un autre sans crainte, avec de la souplesse. Comprendre peut-être les obstacles qui vous empêche d’aller vers un autre échelon pour pouvoir les dépasser et arriver, ce que je vous souhaite, à cet échelon supérieur qui est le « eux ». Je souhaite bon courage et surtout ne vous désespérez pas. Mettez-vous en actions maintenant, ça vaut le coup si vous écoutez cette vidéo c’est que vous avez l’énergie pour !
A propos
Je m’appelle Camille Rochet, Je suis psychologue et thérapeute de couple, membre de la Société Française de Thérapie Familiale.
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