Très souvent, on demande aux enfants de quoi ils rêvent, ce qu’ils veulent faire plus tard, …
… et la réaction des adultes est parfois de rire, ou de dire :
« Ah comme tout le monde. Il a envie d’être pompier, ou elle a envie d’être maîtresse… Mais ne t’inquiètes pas, tu as le temps de changer, entre ce que tu veux faire maintenant et plus tard, ce sera très différent ».
Je trouve ça vraiment dommage, car il est très important de prendre au sérieux les rêves des enfants.
Il ne faut vraiment pas les ridiculiser par rapport à leurs rêves, leurs désirs.
Je tiens aussi à souligner que ce sujet concerne aussi bien les parents, que les futurs parents bien sûr, mais également toutes les personnes qui sont en lien avec des enfants.
Bien évidemment, même si cela fait cliché, beaucoup de petits garçons veulent être pompiers et des petites filles maîtresses. Tous ne le réaliseront pas, mais certains iront au bout de leur souhait. Ainsi, je trouve que c’est important de leur dire que leurs rêves ont de l’importance, qu’ils ont le droit de rêver.
Ces envies peuvent les motiver pour travailler à l’école et pour continuer à avancer, car ils ont envie de réaliser leurs rêves.
Parfois, quand je rencontre dans mon cabinet des enfants déprimés et que je leur demande :
« Si une fée vient ici et qu’elle peut réaliser trois rêves, quels seraient tes rêves ? »
Dans la plupart des cas, l’enfant me répond qu’il ne croit pas aux fées, ou qu’il n’a pas de rêves, ou encore que son souhait est que ses parents s’entendent bien…
… c’est vraiment dommage qu’un enfant n’ait déjà plus de rêves.
Il faut entretenir les rêves des enfants, les prendre au sérieux
Laissez-les développer leur imagination, leur imaginaire.
Il n’est pas nécessaire de vouloir stimuler l’intellect tout le temps.
Laissons aussi les enfants se raconter des histoires, lire des livres, partir dans leurs rêves, leurs jeux d’enfants.
Pour ce faire, je vous invite à ne pas inscrire vos enfants à trop d’activités extra scolaires.
Parce que vos enfants ont besoin eux aussi d’avoir des moments libres.
Si vous avez l’impression de déprimer parce que vous n’avez rien à faire, sachez que l’enfant qui réfléchit sur son lit, lui, n’est pas forcément déprimé (sauf s’il est triste). Peut-être s’imagine-t-il tout simplement une histoire ?
Vous aurez vraiment intérêt à laisser cette part d’imaginaire et de rêve à l’enfant.
C’est ça qui l’aide à grandir, qui le fait avancer dans la vie.
Et pour finir, tout le monde a le droit d’avoir des rêves. Personne ne nous juge sur nos rêves, il n’y a pas de notes, de compte à rendre dessus. Il n’y a pas de bons ou de mauvais rêves, c’est tout simplement ce qui nous appartient en propre.
Je vous invite donc à demander à vos enfants quel est leur rêve : qu’est-ce qui leur fait envie. Vous pouvez même leur poser la question de la fée et de ses trois vœux.
Et, surtout, prenez-les au sérieux et encourager les à développer leur imaginaire.